C'est l'été ! Mettant temporairement de côté les manuels de droit, les juristes s'accordent quelques plaisirs littéraires de genre très différents.
Voilà quelques idées de lectures pour tous les goûts !
Pour lire sur la plage -
La saga Autre Monde de Maxime Chattam
Vous recherchez une histoire qui vous tient en haleine du début à la fin ? Un style d’écriture agréable à lire dans le TGV ou sur la plage ? Je vous recommande vivement la série Autre Monde, romans fantastiques pour jeune adulte.
Ces romans décrivent un monde à jamais changé par la Grande Tempête. La plupart des adultes ont disparus. Les survivants sont devenus des Cyniks ou des Gloutons. Ces derniers partagent un même objectif : tuer les pans (nom que se sont donnés les enfants et les adolescents en l'honneur de Peter Pan).
Livrés à eux-mêmes les enfants doivent s’organiser et se protéger des menaces engendrées par la Grande Tempête. Matt et Tobias rejoignent l'Ile de Carmichael où s'est formée une "communauté panesque" : une véritable ville à l'abri des prédateurs. C'est là qu'ils rencontrent Ambre, une jeune fille magnifique et très intelligente. Alertés par des phénomènes étranges, ils décident de former une alliance : l'Alliance des trois. Ils découvrent ainsi la menace qui pèse sur l'Ile...
Vous recherchez une histoire qui vous tient en haleine du début à la fin ? Un style d’écriture agréable à lire dans le TGV ou sur la plage ? Je vous recommande vivement la série Autre Monde, romans fantastiques pour jeune adulte.
Ces romans décrivent un monde à jamais changé par la Grande Tempête. La plupart des adultes ont disparus. Les survivants sont devenus des Cyniks ou des Gloutons. Ces derniers partagent un même objectif : tuer les pans (nom que se sont donnés les enfants et les adolescents en l'honneur de Peter Pan).
Livrés à eux-mêmes les enfants doivent s’organiser et se protéger des menaces engendrées par la Grande Tempête. Matt et Tobias rejoignent l'Ile de Carmichael où s'est formée une "communauté panesque" : une véritable ville à l'abri des prédateurs. C'est là qu'ils rencontrent Ambre, une jeune fille magnifique et très intelligente. Alertés par des phénomènes étranges, ils décident de former une alliance : l'Alliance des trois. Ils découvrent ainsi la menace qui pèse sur l'Ile...
"Si on fonce sans subtilité je crains le carnage. On pourrait alerter tout le monde, mais sans savoir qui sont les traîtres ça va vite revenir aux oreilles de "vous savez qui" et il mettra son plan à exécution. On se fera massacrer."
Trahisons, aventures et histoires d’amour… Des romans captivants à lire dans un transat près de la piscine !
Lucie,
Pourtant adepte des romans de Marc Levy, Un
sentiment plus fort que la peur m’a énormément déçue.
Ce roman suit, dans une nouvelle enquête, Andrew
Stilman, journaliste au New York Times. Mais,
contrairement au tome précédent Si c’était
à refaire, l’enquête n’avait rien de captivant.
J’attendais le moment où tout bascule, où le
livre devient prenant… Il n’est jamais arrivé : une histoire ennuyante du
début à la fin.
Je n’ai donc qu’un conseil : si vous le voyez en librairie, passez votre chemin !
Je n’ai donc qu’un conseil : si vous le voyez en librairie, passez votre chemin !
Lucie,
Pour en savoir plus sur la ségrégation –
Noire, La vie méconnue de Claudette Colvin, de Tania
de Montaigne
À la suite d’un petit épisode
traumatisant mené dans un bus par un ségrégationniste nostalgique, je me suis
demandée comment avait fait cette femme si célèbre, Rosa Parks, pour répondre
aux insultes et dires après avoir refusé de céder sa place dans un bus. Puis,
m’a pris l’envie de lire sur ce sujet –
quelles étaient les vies, les histoires de ces personnes qui ont vécu ou vivent
en subissant le racisme, les préjugés, la haine ?
Le monde reste à parfaire. Les
États-Unis restent tourmentés par ces questions. On ne peut que le constater
après l’affaire Trayvon Martin, l’injustice de Ferguson, après les violences
policières subies par Michael Brown, et plus récemment la tuerie de Charleston.
Je me suis ainsi lancée, sans
rien savoir de ce livre à part ce que j’avais pu lire sur la quatrième de
couverture, dans la lecture de ce petit livre : Noire, La vie méconnue de Claudette Colvin, de Tania de
Montaigne.
Noire de Tania de Montaigne évoque le passé, « la vie méconnue de Claudette Colvin »,
avec en toile de fond, l’impact de la ségrégation des noirs dans les années 50.
Les répercussions de cette ancienne pratique sur le présent, sur toutes les
femmes et filles noires plus particulièrement, s’y trouvent aussi. Outre
Claudette Colvin, héroïne méconnue et toujours en vie, on y croise Rosa Parks,
Martin Luther King et toutes les personnes noires qui ont œuvrées dans l’ombre
pour revendiquer leurs droits et parvenir à la fin de la ségrégation dans les
transports dans les États de la Cotton Belt.
Mon seul regret à propos de cet
ouvrage est peut être sa brièveté. Néanmoins, chaque mot, chaque phrase,
chacune des 165 pages que contient ce livre était un délice à lire. Le rythme
était parfait, avec ce qu’il faut de sarcasme. On comprend aisément pourquoi ce
livre a été primé (prix Simone Veil 2015).
Je termine cette revue avec
ce passage :
« Il faudrait être fou pour penser que depuis les années 1950 tout
a changé, que le racisme n’existe plus, que chacun avance sans préjugés ; mais
il faudrait être aveugle pour ne pas voir que pour cent reculs il y a mille
avancées. C’est sur elles que je mise. »
Olivia
Pour se (re)mettre à la lecture en VO (anglais) –
Se remettre dans le bain de la lecture
VO a été assez facile avec ce livre. Ce n’est pas le premier livre que je lis
entièrement en anglais, j’avais notamment lu The Perks of Being a Wallflower de
Stephen Chbosky et The Opposite of Loneliness de Mareena Keagan. Si vous souhaitez
commencer à lire des romans anglais, je vous conseille The Giver. C’est l’un
des premiers romans dystopique pour le jeune public (1993) et a été « adapté » en film, mais il s’agit plus d’un film
inspiré du livre qu’une réelle adaptation, l’histoire ayant subi un bon nombre
de modifications.
Cette dystopie se déroule dans
une communauté où absolument tout est contrôlé par le Comité des Sages. C’est
ce même Comité qui choisit la carrière de chaque personne, se charge de la
composition d’un couple, basé sur la compatibilité en termes de personnalité,
et la cellule familiale est créée lorsque l’on assigne à un couple deux enfants,
un garçon et une fille. La société est aussi structurée afin d’éliminer la
douleur et fait tout pour parvenir à une uniformité globale entre les membres. À
vrai dire, seul le Dépositaire de la mémoire détient les souvenirs de ce qui précède
l’apparition de la communauté : des souvenirs de moments joyeux, des
couleurs, de l’amour, mais aussi de la haine, de la famine, de la guerre, etc.
L’histoire débute lorsque le
personnage principal, Jonas, est sur le point d’avoir 12 ans, âge important
dans cette société puisque c’est à ce moment que les habitants se voient attribuer
une fonction au sein de la communauté. Jonas ne se doute pas qu’il est tout à
fait unique et qu’un destin extraordinaire l’attend.
Un petit passage en français, énoncé
par le Passeur à propos du Comité des Sages :
« Parfois j'aimerais qu'ils fassent plus souvent appel à ma sagesse ;
il y a tant de choses que je pourrais leur dire, des choses que j'aimerais les
voir changer ! Mais ils ne veulent pas de changements. Leur vie est tellement
ordonnée, tellement prévisible, sans douleur. C'est ce qu'ils ont choisi. »
Olivia
Pour méditer -
Mélanie, française et musulmane, de Mélanie Geogiades dite Diam's
Diam's, ancienne rappeuse auteur-compositrice, s'est convertie à l'islam en 2009. Elle a quitté la musique, mais souhaitait continuer à écrire. Elle a ainsi sorti un premier livre, établissant son autobiographie. Ce livre m'a personnellement beaucoup plus, mais il est plutôt destiné à ceux qui la suivaient en tant qu'artiste. Fin mai 2015, elle a écris un nouveau livre bien plus approfondi sur sa conversion à l'islam ainsi que sa réflexion. Ce livre est parfait pour méditer, que vous ayez suivi cette femme en tant qu'artiste ou non, et quelles que soient vos croyances. Nul besoin de la connaître, juste l'envie de réfléchir ou d'avoir un autre regard que celui donné par les médias sur la conversion à l'islam. Ce livre est fluide, une semaine suffit à le lire. Je vous conseille vivement de le lire et vous partage deux extraits de l'ouvrage, pour vous donner une idée de ce qui vous attend.
« Ce nouvel anonymat m’emplissait de bien-être et de tranquillité. Dans une société où le succès, la célébrité sont devenus des valeurs, des buts en soi ; dans une époque où l’ambition veut vous porter sous les feux des projecteurs ; dans une ère ou réussir sa vie, c’est progresser sur l’échelle du succès, je n’étais plus qu’une femme parmi les femmes et les hommes – état que je n’aurai jamais dû quitter.
« Ce nouvel anonymat m’emplissait de bien-être et de tranquillité. Dans une société où le succès, la célébrité sont devenus des valeurs, des buts en soi ; dans une époque où l’ambition veut vous porter sous les feux des projecteurs ; dans une ère ou réussir sa vie, c’est progresser sur l’échelle du succès, je n’étais plus qu’une femme parmi les femmes et les hommes – état que je n’aurai jamais dû quitter.
Je redécouvrais après tant d’années « d’exception » ma vraie mesure, ma vraie place d’ici-bas. J’étais une personne simple, dotée de qualités et aussi de défauts. En réalité, nul ne méritait d’être adulé, encore moins idolâtré.
Ma venue à Médine remuait toutes ces pensées en moi. C’était comme si chacun de mes pas de pèlerin m’éloignait de Diam’s. Je marchais et me rendais à l’évidence : « Pourquoi regarde-t-on les gens célèbres les yeux trop souvent emplis de vénération ? Méritons-nous d’être portés au sommet de la réussite ? Est-ce bien raisonnable ? » » (...).
« Et si on se cachait à nous même les véritables questions existentielles ? Comment vivre sans savoir d’où l’on vient et où on va ? On se cache derrière des phrases du type : « parler de religion, c’est mal »... mais d’où viennent ce rejet et cette méfiance, parfois même cette haine pour des sujets qui peuvent être profonds, enrichissants et importants ? Est-ce le matérialisme ravageur ? La société nous a-t-elle rabaissés au rang de consommateurs dénués de toute spiritualité ? Est-ce l’angoisse à l’idée d’une probable vie après la mort ? Est-ce la vie qui file si vite que le temps nous manque pour réfléchir à son but ? Le « carpe diem » de John Keating a t-il tant marqué notre génération ? On essaye de se convaincre qu’on est heureux, que la religion est réservée aux gens perdus, paresseux et faibles d’esprit. Que la vie est brève, qu’il faut profiter, « qu’on dormira quand on sera mort ».
Sources illustrations : http://various-streaming.e-monsite.com/quiz/autre-monde-maxime-chattam.html ; http://www.public.fr/News/Diam-s-a-un-message-pour-ses-fans-766034 ;
Raphaelle
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